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COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, chargé de la Diaspora regrette et condamne les allégations fallacieuses, relayées par des sites peu crédibles, faisant état d’une traque des ressortissants malgaches résidant aux Comores.

Il tient à réaffirmer son profond attachement à la liberté de circulation entre les deux pays dans le respect du cadre légal et règlementaire en vigueur.

Union des Comores et la République de Madagascar, unies par l’histoire et la géographie, entretiennent des liens séculaires de fraternité et d’amitié qui se nourrissent de l’estime mutuelle entre les deux Chefs d’Etat, SEM. AZALI Assoumani et Andry RAJOELINA.

La récente rencontre du Ministre SOUEF Mohamed El-Amine avec son Homologue malgache, SEM. Naina ANDRIANTSITOHAINA, en marge des travaux de la TICAD 7, témoigne de cette volonté commune de franchir un nouveau palier dans les relations entre les deux pays.

La tenue en octobre prochain de la Commission Mixte Comores-Madagascar permettra d’approfondir ces discussions et d’aborder de nombreux sujets d’intérêt commun, notamment les conditions de séjour de nos ressortissants respectifs.

Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, chargé de la Diaspora appelle les Comoriens à ne pas céder à la désinformation et à croire en la capacité des deux Etats à surmonter les malentendus éventuels pour une cohabitation pacifique des deux peuples frères.

Fait à Moroni, le 03 septembre 2019



France - Comores : vers un partenariat renouvelé
Les Ministres des Affaires étrangères français et comorien, Messieurs Jean-Yves Le Drian et Mohamed El Amine Souef ont signé l'accord cadre
de partenariat renouvelé entre la France et l'Union des Comores d'un montant de 150 millions d'Euros.



Le chef de l'Etat a réitéré sa volonté de parvenir à  un règlement négocié au sujet de la question de l'île comorienne
illégalement occupée par l'ancienne puissance colonisatrice.

Azali Assoumani, se fondant sur le droit international, parle "d'erreurs commises" de part et d'autre par le passé mais
qui ne doivent pas selon lui, constituer un obstacle à  la recherche d'une solution.
"Le règlement pacifique de cette question, relative à l'île de Mayotte puisque c'est d'elle dont il s'agit, passe par
une volonté politique des deux pays et une implication effective de nos frères et soeurs de Mayotte", a-t-il dit devant
Emmanuel Macron. "Mayotte est comorienne et ce par rapport au droit international", a rappelé le président de la
République en réponse à  une question d'un journaliste d'Europe 1 qui s'interrogeait sur la cacophonie entretenue par
les deux Etats pendant plus de quarante années.

Pour Emmanuel Macron, rien ne dit qu'un jour les deux pays ne parviendront à  arracher un compromis historique sur un
contentieux douloureux. "Nul ne sait dire ce que l'éternité. En tout cas, je n'ai pas cette prétention, j'ai noté la
volonté commune partagée par le président Azali et moi-même d'avancer dans un cadre bilatéral pour discuter, avec
les représentants de Mayotte qui étaient présents aujourd'hui et à  réussir à  aller au-delà  de nos désaccords.
Il y a toujours des cheminements, c'est comme ça qu'on bâtit des compromis".






LE NOUVEAU GOUVERNEMENT AZALI PAR MOHAMED ISSIMAILA, PORTE PAROLE DE LA PRESIDENCE



























Le "Président Suppléant" Mr Moustadroine Abdou a reçu à son domicile de Sima, en fin d'après-midi ce lundi 18 février 2019, une délégation de la localité de Sima. Il était question de la paix et la sécurité dans les prochaines échéances éléctorales.








Intérim du chef de l’Etat / Le choix de la loyauté

Répondant hier aux questions des journalistes sur les ondes de l’Ortc, le chef de l’Etat a annoncé dans la soirée, qu’il a nommé le ministre Moustadroine Abdou, président par intérim, jusqu’à la fin des élections.

Le ministre en charge de l’Agriculture, Moustadroine Abdou assure l’intérim du chef de l’Etat. Comme le dispose l’article 118 de la Constitution, le président et les gouverneurs candidats doivent prendre congé de leurs fonctions dès la publication de la liste définitive. La section administrative de la Cour suprême a publié ladite liste le samedi 9 février, avec 13 candidats retenus pour l’élection du président de la République, et 22 candidats pour les gubernatoriales, dont 9 à Ngazidja, 8 à Ndzuani et 5 à Mwali.
Les intéressés avaient, par ailleurs, jusqu’à hier pour déposer leurs déclarations attestant leurs congés respectifs, selon un communiqué de la haute juridiction. L’article 118 dispose que «durant ce congé, la suppléance du président de l’Union est assurée par un ministre qu’il nomme». Répondant hier aux questions des journalistes sur les ondes de l’Ortc, le chef de l’Etat a annoncé, dans la soirée, qu’il a nommé le ministre Moustadroine Abdou, président par intérim, jusqu’à la fin des élections.


Le Président de l'Union des Comores, SEM.Azali Assoumani, est à Addis-Abéba pour prendre part à la 32ème session ordinaire de l'Assemblée de l'Union Africaine. Les discussions porteront notamment sur la réforme institutionnelle de l'UA, la Zone de libre-échange continentale, l'élection du bureau de la Conférence de l'Union Africaine pour l'année 2019 et l'élection du Président de l'Union Africaine pour l'année 2020







Processus électoral / La Coi sera présente «avant, pendant et après les élections



«On a rencontré toutes les parties prenantes à commencer par le ministère en charge des élections, la Ceni, la Cour suprême, les candidats, les différentes personnalités de Mwali et Ndzuani, entre autres. Les différentes parties se sont largement exprimées et ont affiché leurs craintes et leur scepticisme. Elles ont demandé à ce que les élections soient sécurisées et transparentes. De notre côté, on transmet ces messages aux autorités et au niveau de l’Océan indien, nous verrons comment travailler avec l’Union africaine pour avoir des observateurs», affirme le vice-président des Seychelles, Vincent Mériton.


Dans un souci de donner le maximum de crédibilité et de transparence à la prochaine élection présidentielle, le président de l’Union multiplie les rencontres avec les différents partenaires internationaux. Après l’Organisation internationale de la francophonie et l’Union européenne, la Commission de l’Océan indien (Coi) a acté sa présence aux Comores dans le cadre des élections à venir et ce, au terme de la rencontre tenue, hier matin, à Beit-Salam, entre le président Azali Assoumani, le vice-président des Seychelles, Vincent Mériton, et le secrétaire général de la Coi, Hamada Madi Boléro. «Sur une invitation des autorités comoriennes, nous sommes ici dans le cadre d’une mission d’observation et d’écoute en préparation des élections présidentielles du 24 mars à venir. Je tiens à préciser que nous sommes neutres, le tout dans le respect de la souveraineté des Comores. Nous serons aux Comores dans la période pré-électorale, pendant les élections comme observateurs et après les élections parce que les Comores sont des îles sœurs de l’Océan indien», a expliqué l’autorité seychelloise. Vincent Mériton estimera que toutes les dispositions seront prises pour assurer la transparence des élections.

Transparence et crédibilité

«On a rencontré toutes les parties prenantes, à commencer par le ministère en charge des élections, la Ceni, la Cour suprême, les candidats, les différentes personnalités de Mwali et Ndzuani, entre autres. Les différentes parties se sont largement exprimées et ont affiché leurs craintes et leur scepticisme. Elles ont demandé à ce que les élections soient sécurisées et transparentes. De notre côté, on transmet ces messages aux autorités et au niveau de l’Océan indien, nous verrons comment travailler avec l’Union africaine pour avoir des observateurs», affirme-t-il avant de concéder que «dans chaque démocratie, les gens peuvent s’exprimer, critiquer. Les critiques sont acceptées dès lors qu’elles contribuent au processus démocratique. Nous devons accompagner les Comores et faire en sorte que ses atouts soient exploités au profit du peuple comorien». Pour le chef de la diplomatie comorienne, «la Commission de l’Océan indien est solidaire avec l’Union des Comores, raison pour laquelle, elle a répondu favorablement à l’invitation des autorités comoriennes». Le ministre comorien des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, insistera sur le fait que les représentants de la Coi «ont pu rencontrer les représentants des organisations et structures en charge de l’organisation des élections. Ils ont également pu visiter les trois îles. Il fallait qu’ils se déplacent pour s’enquérir de la situation avant les élections afin d’éviter que les partenaires viennent et s’estiment mis sur les faits accomplis». Il informera de l’arrivée prochaine d’une mission de l’Union africaine toujours dans le cadre d’une observation de la situation avant l’organisation des élections présidentielles.



Beit-Salam - Présidence de l'Union des Comores sur Facebook




















La cour suprême a publié les résultats définitifs du référendum constitutionnel du 30 juillet 2018. 
Après l’annulation de 11.757 suffrages exprimés pour violation des prescriptions de la loi, les résultats définitifs sont les suivants :